Résistance visuelle généralisée
Exposition du 24 novembre 2021 au 15 janvier 2022 | INHA (Institut national d’histoire de l’art), Salle Roberto Longhi
au 2 Rue Vivienne, 75002 Paris
Du mardi au samedi de 14h à 19h. Accès libre.
Commissaires d’exposition : Catarina Boieiro et Raquel Schefer
Lauréat de la 1ère édition de l’Appel à projets – Expositions GULBENKIAN, l’INHA (Institut National d’Histoire de l’Art) propose une exposition qui réunit pour la première fois un ensemble de livres de photographie réalisés dans le cadre des mouvements de libération en Angola, Mozambique, Guinée-Bissau et Cap-Vert, anciennes colonies portugaises, entre les années 1960 et 1980, et tisse une réflexion sur l’importance de la culture visuelle dans les luttes anticoloniales et après les indépendances. L’exposition situe ce corpus de livres photographiques (certains collectifs et anonymes ; d’autres réalisés par des auteurs tels Augusta Conchiglia, Robert Kramer et Tadahiro Ogawa) dans un contexte historique transnational d’expérimentation esthétique et politique (à travers des films comme Monogambée, de Sarah Maldoror, et Revolução, d’Ana Hatherly). Les œuvres récentes de Daniel Barroca, Welket Bungué, Filipa César et Sónia Vaz Borges scrutent l’histoire et la mémoire de ces images, ainsi que la persistance des structures coloniales dans le présent.Ce projet souhaite contribuer aux débats en cours sur la mémoire de l’anticolonialisme et sur les potentialités critiques de l’image et de l’édition. L’exposition est accueillie dans le cadre du programme Sismographie des luttes – Vers une histoire globale des revues critiques et culturelles, du domaine “Histoire de l’art mondialisée” dirigé par Zahia Rahmani.Avec le soutien de la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France, programme Expositions Gulbenkian pour soutenir l’art portugais au sein d’institutions artistiques françaises.Ce projet a bénéficié de la Bourse de soutien à la recherche et à la création – Institut pour la Photographie, 2019. |
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Communiqué de presse