Guintche (live version) | Marlene Monteiro Freitas
Lauréat de la 4e édition du programme Expositions Gulbenkian
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Biennale de la Danse, Lyon |
Figure grimaçante, hanches survoltées : avec Guintche, Marlene Monteiro Freitas électrise la scène. Elle reprend aujourd’hui ce solo remarqué de 2010, augmenté de musique live avec deux batteurs virtuoses.
Alors qu’elle sortait d’un concert de jazz, Marlene Monteiro Freitas dessine un petit personnage qu’elle baptise « guintche ». Dans sa langue natale, le capverdien, créole portugais, ce mot désigne un oiseau, une travailleuse du sexe ou encore une attitude, celle de passer d’une chose à une autre sans chercher de cohérence. En 2010, la chorégraphe donne vie à cette image sortie de son imaginaire dans un solo.
Figure grimaçante, yeux exorbités et langue dehors, déhanchés déjantés en tenue de catcheuse ou de danseuse aux mains gantées, elle électrise la scène. Coup de poing ou uppercut : cette pièce la rend célèbre. Aujourd’hui repris et augmenté de l’énergie live de deux batteurs déchaînés, Henri « Cookie » Lesguillier et Simon Lacouture, Guintche (live version) condense tout l’univers de celle qui a fait du grotesque, du carnavalesque et de l’union des contraires sa marque de fabrique.
La Biennale de la Danse à Lyon a reçu le soutien de la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France, qui a cofinancé les spectacles des artistes Marlene Monteiro Freitas, Marco da Silva Ferreira et Diana Niepce dans le cadre de la 4e édition de son programme Expositions GULBENKIAN pour soutenir l’art portugais au sein des institutions artistiques françaises.