Versa-Vice | Tânia Carvalho
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Théâtre Jacques Carat 21 Av. Louis Georgeon, 94230 Cachan, FranceLa Délégation en France de la Fondation Calouste Gulbenkian est heureuse de s’associer à La Briqueterie – Centre de développement chorégraphique national pour la 22e édition de la Biennale de danse du Val-de-Marne.
La danseuse et chorégraphe portugaise Tânia Carvalho nous entraîne à sa suite dans une danse effrénée qui convoque simultanément le cinéma, la peinture, le mime ou le théâtre.
Avec le désir fou de célébrer les émotions, la chorégraphe portugaise nous donne à voir une danse de la vie qui transmet ses peines, ses désillusions, ses inquiétudes face au monde qui est le nôtre, autant que son audace et sa joie à voir surgir l’inattendu. Rien ne nous sera épargné puisque le diable est dans les détails. « La vie c’est la danse » nous dit-elle. Les danseurs et danseuses se déploient telles des présences chimériques et vampiriques qui attaquent la scène, frappent le sol et emplissent l’espace de leur inquiétante étrangeté.
Coproduction et coréalisation la briqueterie & le Théâtre Jacques Carat de Cachan avec le soutien de la fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France.
« Le travail de création de Tânia Carvalho, oscille entre chorégraphie et musique, entre danse et dessin.
Née en 1976 à Viana do Castelo au Portugal, Tânia Carvalho commence à présenter ses premières créations chorégraphiques au tournant du siècle. Dès lors, une carrière artistique marquée par le rythme de la versatilité et du mystère s’ensuit : Tânia Carvalho passe fréquemment du domaine de la chorégraphie à celui de la composition musicale. Elle est l’auteur de plusieurs bandes originales pour ses propres pièces, telles que Como Se Pudesse Ficar Ali Para Sempre (2005) et Sincopa (2013).
Tânia Carvalho s’est également produite en tant que pianiste dans De Mim Não Posso Fugir, Paciência ! (2008). Tânia Carvalho s’affirme comme une artiste dont la volonté d’expression ne s’épuise pas dans une seule langue. Ses créations errent dans l’ombre (Olhos Caídos, 2010), la vivification de la peinture (Xilografia, 2016) et l’expressionnisme et la mémoire de cinéma (27 Ossos, 2012).
Cette densité et cette polyvalence dans le travail de Tânia Carvalho ont conduit à une pléthore de collaborations, de l’institutionnel à l’alternatif, du formel à l’informel. Récemment elle a travaillé avec le Ballet de l’Opéra de Lyon et la Company of Elders (Londres). Depuis près de deux décennies, Tânia Carvalho a tracé sa voie : réfléchie et à chaque fois encore plus multidisciplinaire ; cultivant une lenteur raffinée, générant des univers obscurs. »
Eduardo Brito