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La Terre, d'Alexandre Dovjenko et La Nature de l'homme, de Sylvain Ferrari

Dans le cadre du Festival de l’incertitude (4 octobre – 18 décembre 2016)

La Terre
Alexandre Dovjenko

Fiction
URSS, 1930/ 1h15

La Terre est le cinquième film de Dovjenko, celui qui lui donne son rang de grand cinéaste et le place au même niveau qu’Eisenstein et Poudovkine. L’action se déroule en Ukraine à la fin des années vingt et montre la mise en place de la collectivisation – thème majeur de la formation de l’État stalinien, aussi bien dans le cinéma que dans la littérature. L’intrigue est simple : un fils de paysan, Vassili, s’appuyant sur une cellule villageoise, organise un kolkhoze. Il obtient un tracteur des autorités de la ville et laboure les terres du koulak au même titre que les terres communes. Constatant que la terre de son père avait été travaillée sans son autorisation, Khoma, le fils du koulak, tue Vassili, espérant provoquer la ruine du kolkhoze. Mais la mort de Vassili produit l’effet inverse : tout le village est en émoi et les paysans se rangent du côté de la collectivisation. Tous assistent à l’enterrement de Vassili, cérémonie revendiquée comme laïque dont le pope est écarté. (Source : Iconothèque russe et soviétique de l’EHESS)

 

La Nature de l’homme
Sylvain Ferrari

Fiction
France, 2012 / 3 x 8 min

Véronika, Eric et Maxime ont des parcours de vie singuliers et pour point commun d’avoir renoué avec le monde agricole. « La Nature de l’homme » nous invite à nous immerger dans leurs histoires et trace, de manière elliptique, une réflexion sur notre lien à la terre et les enjeux y attenant. « Bacchanales » nous fait découvrir la relation entre un vendangeur saisonnier et un viticulteur dans le Beaujolais. « Ferment » raconte le parcours d’Eric Marie qui a décidé de quitter la ville pour s’installer comme paysan boulanger dans le Magnoac. Enfin « Cher animal » dépeint le projet commun de Véronika, Adeline, Sophie et Orphée qui ont mis l’animal au coeur de la ferme.

 

La séance sera présentée par Paulo Pires do Vale, commissaire du Festival de l’incertitude. Diplômé en philosophie de la Faculté de Sciences Sociales et Humaines de l’université nouvelle de Lisbonne, Paulo Pires do Vale enseigne à l’Université catholique portugaise, à l’Ecole supérieure d’éducateurs – Maria Ulrich et à l’Institut national d’administration. Il a également été le commissaire de nombreuses expositions, parmi lesquelles récemment l’exposition Visitação O arquivo como memório e promessa à l’Eglise et au Musée de São Roque à Lisbonne (2014), l’exposition Pliure à la Délégation en France de la Fondation Calouste Gulbenkian et au Palais des Beaux-Arts de Paris (2015) l’exposition Lourdes Castro à la Fondation Calouste Gulbenkian de Lisbonne (2015).

 

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