Quel regard l’écriture des femmes porte-t-elle sur les événements récents de l’histoire mondiale et celle du Brésil ? Une rencontre luso-italo-brésilienne exceptionnelle avec les romancières Cristina Judar, Patrícia Portela e Igiaba Scego.

Le 11 mars 2019, la Fondation Calouste Gulbenkian rend hommage, à Paris, aux littératures brésilienne, portugaise et italienne contemporaines. Rencontre organisée en partenariat avec le festival Printemps Littéraire Brésilien. 

( Modération : Leonardo Tonus – Sorbonne Université)

Cristina Judar
Journaliste et romancière, Cristina Judar a été éditrice de la revue d’art et culture Reversa Magazine destinée à la communauté LBGT. Elle est l’auteure des bandes-dessinés Lina (Editora Estação Liberdade, 2009), Vermelho, Vivo (Devir Brasil, 2011) et du reccueil de nouvelles Roteiros para uma Vida Curta (Editora Reformatório, 2014), finaliste du Prix Sesc de littérature. Son roman Oito do sete ( Editora Reformatório, 2017) a remporté le prix São Paulo de littérature en 2018.

Patrícia Portela
Romancière et performer, Patrícia Portela, a publié de nombreux  romans dont Para Cima e não para Norte (2008) Banquete (2012) qui a été finaliste du prix du roman et de la nouvelle APE et Dias úteis (2017), meilleur livre de l’année 2017 selon les magazines  Sábado et Visão. Finaliste du Prix Media Art Sonae de 2015, son installation plastique Parasomnia parcourt le monde. Depuis 2017, Patrícia Portela collabore à l’hebdomadaire  portugais Jornal de Letras.

Igiaba Scego
Née à Rome, Igiaba Scego est romancière et membre de l’International Center for Humanities and  Social Change(Université Ca’Foscari, Venise). Ses œuvres, non dénuées de références autobiographiques, se caractérisent par le délicat équilibre entre ses deux réalités culturelles, l’italienne et la somalienne. Elle collabore aux  journaux Internazionale et La Repubblica. Ses romans  Minha casa é onde estou, Adua et Caminhando contra o vento viennent de paraître au Brésil aux Editions Nós.