Les Murmures des Arbres : Poésie et Patrimoine de São Tomé et Principe
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Date
- / Cancelled / Sold out
Localisation
Bibliothèque GulbenkianMaison du Portugal - André de Gouveia |
7P boulevard Jourdan, 75014 Paris |
Dans le cadre des Rencontres de la Bibliothèque Gulbenkian, nous aurons le plaisir d’accueillir la poétesse Olinda Beja de São Tomé et Principe pour une session de poésie et de conte suivie d’un débat à trois voix autour de la poésie et du patrimoine de l’île.
Cette rencontre se déroulera avec la participation de la poétesse et essayiste Ana Mafalda Leite (Université de Lisbonne) ainsi que d’Egídia Souto (Maître de conférences à l’Université Sorbonne Nouvelle).
La rencontre aura lieu en langue française et portugaise (lecture de textes à la fin de la séance).
Entrée libre.
Speakers
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Olinda Beja
Est née à São Tomé et Principe en 1946 et vit actuellement au Portugal. Elle est romancière et conteuse. Elle a étudié les Lettres Modernes à l’Université de Porto et a été par la suite Professeure de portugais et de français tout en se consacrant à l’écriture. Elle a été à une période de sa vie enseignante de Langue et Culture Portugaise en Suisse. Son œuvre, déjà très vaste, reflète des thématiques telles que le désir, la nature, la beauté, le deuil, l’amour, l’émigration et le mixage de Cultures. Olinda Beja a reçu, en 2013, le Prix Francisco José Tenreiro pour son œuvre A Sombra de Oká (Escrituras, 2015) et en 2020, les Prix Freixo – Festival Internacional de Literatura et Lusofonia.
Parmis ses titres : Bô Tendê ? (Câmara Municipal de Aveiro, 1993), Leve, Leve (Câmara Municipal de Aveiro, 1993), No País de Tchiloli (1996), Quebra-Mar (Câmara Municipal de Aveiro, 2001), Água Crioula (Pé de Página Editores, 2007), Aromas de Cajamanga (Escrituras, 2009), O Cruzeiro do Sul (El Taller del Poeta, 2012), À Sombra do Oká (Edições, 2015), Kilêlê : a dança sagrada do falcão (Rosa de Porcelana, 2021).
Olinda Beja a écrit aussi des romans, des nouvelles et des contes pour enfants: 15 Dias de Regresso (Câmara Municipal de Aveiro, 1994), Pingos de Chuva (Palimage, 1998), A Pedra de Villa Nova (Palimage, 1999), A ilha de Izunari (UNEAS, 2003), Pé-de-Perfume: Ylang-Ylang (Nimba Edições, 2004), A Casa do Pastor (Chiado Books, 2011), Histórias da Gravana : contos (Escrituras, 2011), finaliste du Prix Oceanos, Um grão de café (Edições Esgotadas, 2013), Tomé Bombom (Edições Esgotadas, 2016), Chá do Príncipe (Imã Editorial, 2017), Bom dia Mamã-Flor ! (Editorial Novembro, 2021), Chão de Canela (Editorial Novembro, 2022), Contos de São Tomé e Príncipe : histórias da Avó Flindó (Estrela Cultural, 2024).
En 2022, pour ses 30 ans de vie littéraire, son pays l’a nommée Ambassadrice de la Culture de S. Tomé et Principe.
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Ana Mafalda Leite
Ana Mafalda Leite est Professeure associée avec agrégation à la Faculté des Arts de l’Université de Lisbonne et chercheuse au CesA (Centre d’Études sur l’Afrique et le développement). Son parcours comprend plusieurs ouvrages qui étudient les littératures africaines dans leurs aspects théorico-critiques, à savoir la problématisation des genres (A Modalização Épica nas Literaturas Africanas – Vega, 1991), la relation entre oralité et écriture (Oralidades & Escritas nas Literaturas Africanas – Colibri, 1998) et dans le domaine des études postcoloniales (Literaturas africanas e formulações pós-coloniais – Colibri, 2003, 2013), toujours avec une attention particulière à sa littérature d’origine et d’affection, la mozambicaine, à laquelle elle a consacré une étude sur l’œuvre de poète José Craveirinha (1922-2003).
Elle est co-auteur et organisatrice de l’un des premiers livres sur l’Histoire de la Littérature africaine de langue portugaise : The Postcolonial literature of lusophone Africa (Hurst & Company, 1996) et acoordonné trois projets FCT sur les littératures africaines et les relations entre nation, littérature, cinéma et sur les études sur l’océan Indien lusophone, qui ont donné lieu à plusieurs livres et revues.
Elle a contribué par ses travaux à une importante diffusion critique de la littérature africaine et a développé des activités d’enseignement en tant que professeur invité dans plusieurs universités brésiliennes, américaines et européennes.
En tant que poète elle a publié dix recueils de poésie dont on souligne : Mariscando Luas (Vega, 1992), en collaboration avec Roberto Chichorro et Luís Carlos Patraquim, Passeporte do coração (Quetzal, 2002), Livro das Encantações (Caminho, 2005), Outras fronteiras : fragmentos de narrativas (Kapulana, 2017), Outras fronteiras (Cavalo do Mar, 2019), Janela para o Índico (Rosa de Porcelana, 2020).
Ana Mafalda Leite, entre autres thèmes comme la relation entre poésie, peinture et musique, réfléchit dans sa poésie sur les concepts d’identité, d’appartenance et de partage culturel, dans un voyage intérieur constant du sujet. S’ouvrant sur une intertextualité multiple, issue de la poésie orientale, de la lyrique portugaise, de la poésie indienne et africaine, son écriture reconfigure de manière unique et originale les multiples origines citationnelles.
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Egídia Souto
Maître de conférences en Littérature et Histoire de l’Art de l’Afrique à l’Université Sorbonne Nouvelle, Docteur en Art, Littérature et Civilisations des Pays lusophones de l’Université Sorbonne Nouvelle, elle est chercheuse associée au CREPAL (Centre d’Études des Pays lusophones-Sorbonne Nouvelle), au CEAUP (Centre d’Études africaines de l’Université de Porto), à l’Instituto de Filosofia, Raízes e Horizontes da Filosofia e da Cultura em Portugal (Université de Porto), membre associée de l’Institut Frobenius (Recherche en Anthropologie Culturelle) à l’Université Goethe de Francfort-sur-le-Main et membre du comité scientifique du programme ANR/DFG Anthropos au Centro de Estudos sobre África e Desenvolvimento (CEsA) de l’Université de Lisbonne.
Elle est responsable du Collège doctoral franco-allemand intitulé Représenter l’Autre : musées, universités, ethnologie pour le Portugal.
À l’université, elle enseigne la littérature et la culture du Cap-Vert, de l’Angola, du Mozambique, São Tomé et Principe, ainsi que l’Histoire de l’Art d’Afrique et le patrimoine.Pendant plus de quinze ans, elle a été conférencière au Musée du Quai Branly – Jacques Chirac et a collaboré pendant plus de sept ans avec le Musée Dapper. Elle a contribué à divers projets de muséologie participative associant des chercheurs autochtones et non-autochtones. Elle a proposé diverses expositions sur le patrimoine matériel et immatériel, dans le cadre du projet Constitution, documentation et valorisation des collections muséales en collaboration / Pratiques d’hier, aujourd’hui et demain avec le Musée d’Histoire Naturelle de Toulouse et de Paris.
Elle a été co-commissaire de l’exposition Préhistomania (du 17 novembre 2023 au 20 mai 2024) au Musée de l’Homme de Paris.
Ses recherches portent sur les relations entre la peinture et la poésie, sur l’anthropologie et l’art, l’ethnographie, l’art extra-européen, ainsi que sur le patrimoine matériel et immatériel.