Exil et solidarité anticoloniale
Mário Pinto de Andrade et Sarah Maldoror
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Date
- / Cancelled / Sold out
Localisation
Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)Salle du Forum, 1er étage de la FMSH |
54, Bd Raspail, 75006 Paris |
“En tant qu’éternel dissident, il était naturel qu’il devienne un éternel exilé”. C’est par ces mots que l’économiste guinéen Carlos Lopes décrit le parcours existentiel et intellectuel du nationaliste angolais Mário Pinto de Andrade, un des membres fondateurs du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA) et son premier président de 1960 à 1962.
Avec d’autres figures des anciennes colonies portugaises, comme Viriato da Cruz et Marcelino dos Santos, Mário Pinto de Andrade a choisi de s’exiler à Paris dans les années 1950, à une époque où la capitale française était le carrefour de nombreux acteurs qui, comme lui, pensaient l’anticolonialisme comme une pratique culturelle et politique. Cela explique son action en tant que rédacteur en chef du magazine Présence Africaine et son rôle dans l’organisation du Premier Congrès des Écrivains et Artistes Noirs à Paris en 1956.
Retracer la longue série d’exils de Mário Pinto de Andrade, dans laquelle il a souvent été accompagné par sa compagne de vie et de lutte, la cinéaste Sarah Maldoror, permet de reconstruire une géographie des multiples formes de résistance qui ont ouvert, entre les années 1950 et 1960, une période fortement marquée par d’intenses échanges entre militants issus d’expériences coloniales différentes, capables de placer le fait anticolonial au centre, indépendamment des contextes spécifiques d’origine.
Les intervenant.e.s
Séance modérée par Álvaro de Vasconcelos
Cycle de conférences « Parcours d’intellectuels en exil : un humanisme sans frontières » à l’initiative d’Álvaro Vasconcelos est organisé par la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France et la Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH).
En savoir plus sur le cycle de conférences
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