«Tout jeune est le António Dacosta qui épie, en bas à gauche, dans un trou de souffleur de théâtre qui a des ressamblances évidentes avec celui de “Cena Aberta” ; il a 26 ans et observe le désarroi du monde qu’il a nommé “Antítese da Calma” (1940). Dans ce théâtre de l’inquiétude nous sommes devant une composition de mémoire baroque […] particulièrement frappant dans l’allongement et la distorsion des corps ; de gauche à droite et de haut en bas tombent, sans solution ni espoir, un homme qui tient une grenade et un taureau, alors qu’une femme, au centre, verticale, se tord comme une flamme désespérée at une autre, verticale elle aussi, semble, par son regard et par son attitude, aider à la chute […]. Le trou du souffleur, d’où António regarde, peut être un four, ou le Portugal de Salazar un lieu de calme dans un monde en guerre, et néanmoins insupportable !»

(PORFÍRIO, 2007, p. 8)