«L’autoreprésentation est pleinement assumée dans le titre de “A Flor, a Máscara e Eu Adolescente” de 1987, où, une fois encore, surgissent, toutefois indirectement, des références chrétiennes et païennes : chrétienne est l’auréole ou l’assiette qui nous présente la tête du jeune António, figuré comme s’il agissait d’un saint Jean-Baptiste après la décapitation ; païen, ou d’origin païenne, est le masque, alors que la fleur est une fleur, signe d’un cycle qui se renouvelle, tantôt chrétien tantôt païen, oui et non selon les cas. C’est aussi une peinture sourde […] où l’on devine plus que ce que l’on voit, définie par ce qui chez elle fait référence au passé, apparemment incertaine en ce qui concerne l’avenir, si ce n’est la présence de la fleur qui en est la promesse.»

(PORFÍRIO, 2007, p. 8)