«[…] “O Cálice”, em que o quadro se ergue sobre uma mesa, precisamente como num altar, uma mesa sobre a qual se encontra o cálice; o cálice que pode ser não só o da liturgia católica e dos rituais religiosos açorianos, que Dacosta conheceu muito bem, mas também o cálice do Graal, o símbolo da […]

Faria, Óscar, Um renascimento da pintura. Público, Supl. «Mil Folhas», Lisboa, 08 abr 2006, p. 1, 16, 17

«Em geral, e de cada vez que enfrentamos uma das salas, deparamo-nos com rectângulos escuros, indistintos por dentro. Só quando nos aproximamos deles é que descobrimos as imagens contraditórias que os habitam, desde o inquietante diálogo entre um personagem sentado, aparentemente falando para uma outra figura de frente, enrolada em faixas como as múmias dos […]

Sousa, Rocha de, Artes visuais. A ilha obscura. Jornal de Letras, Artes e Ideias, Lisboa, 05 dez 2006, p. 30, 31

«Encanto-me com o privilégio de simplesmente estar, acompanhado por Dois Limões em Férias, e de certo modo reconheço-me indemnizado de toda uma teoria de visitas em vão. Trata-se de um óleo sobre tela, de 1983, com um fundo azul, e um barqueiro que poderia bem ser o herói de A Ilha de Arturo, de Elsa […]

Claúdio, Mário, Nortemagnético. Dois limões em férias. Expresso, Lisboa, 03 jun 2006, p. 25

«No óleo sobre madeira “A Festa”, de Dacosta, surge em primeiro plano um menino, nu, que segura numa das mãos uma flauta de Pan. É, por inteiro, uma entrega à própria divindade da festa.» (João Miguel Fernandes Jorge in A Presença do Divino na Obra…, 2006, p. 5)

A Presença do Divino na Obra de António Dacosta e Júlio Pomar. Angra do Heroísmo: Museu de Angra do Heroísmo, 2006

«Um dia, seja como for, a montante, a gente acaba sempre por encontrar o mundo revelado de “Amor Jacente”, 1940, pintura deslumbrante cujo imaginário, ligado ao Surrealismo, mistura os deuses, os humanos e as coisas. José Augusto-França […] considera que esse acontecimento se conserta, sob a pressão da guerra, com a extraordinária importância do “processo […]

Sousa, Rocha de, Artes visuais. A ilha obscura. Jornal de Letras, Artes e Ideias, Lisboa, 05 dez 2006, p. 30, 31

«”Elle savait tout sans avoir jamais rien apris. Son nom était Deolinda.” Cet aphorisme, que António Dacosta nous a laissé, nous renvoie à cette même figure de sybille, ou de pythonisse populaire, en dépit du fait que la scène évoquée relève de la plus triviale divination : vérifier si la poule avait un œuf prêt […]

António Dacosta. Scène Ouverte. Paris: Centre Culturel Calouste Gulbenkian, 2007

«”Em Louvor de”, surgit au milieu de la décennie, entre 1985 et 1987, et est un memento mori déclaré, assumant toujours la forme de la tête sacrifiée d’un veau, forme que anticipe le plus traditionnel crâne humain.» (PORFÍRIO, 2007, p. 7)

António Dacosta. Scène Ouverte. Paris: Centre Culturel Calouste Gulbenkian, 2007

«”Fonte de Sintra” est le titre d’une longue série qui commence tout au début des années quatre-vingt et se prolonge jusqu’en 1987; son image initiale festive, vitale, voire éjaculatoire, de “métaphore amoureuse” dans les dires de l’artiste lui-même, marque la réapparition de António Dacosta dans sa qualité de peintre, en 1983, dans une exposition, immédiatement […]

António Dacosta. Scène Ouverte. Paris: Centre Culturel Calouste Gulbenkian, 2007

«”O Canto das Moreias”, de 1986, inquiétante version sous-marine des “Fontes”, où l’animal et le presque humain, la murène et la sirène, communiquent, et où il n’y a pas de limites entre les règnes animal et végétal, dans une contamination constante.» (PORFÍRIO, 2007, p. 9)

António Dacosta. Scène Ouverte. Paris: Centre Culturel Calouste Gulbenkian, 2007

«”Queria este Pato” de 1983, où encore une fois la plenitude du désir comblé et apaisé, immobile comme la vie présente dans les natures mortes, le calme sans antithèse, la volupté sans convulsion, une luxe solaire et jaune comme les citrons et leur plage.» (PORFÍRIO, 2007, p. 9)

António Dacosta. Scène Ouverte. Paris: Centre Culturel Calouste Gulbenkian, 2007

«”Serenata Açoreana”, de 1940, l’un des rares titres de l’époque à faire une référence explicite aux Açores, nous apporte manifestement des nouvelles non pas du paradis mais de sa perte, avec une Eve assujettie et blessée et un Adam chasseur (?), les corps entourant un bras de mer, dont les deux rives sont réunies par […]

António Dacosta. Scène Ouverte. Paris: Centre Culturel Calouste Gulbenkian, 2007

«[…] “Caça ao Anjo”, cette vibrante et ironique révélation, où la figuration sacrée d’un Ange en deux dimensions est, simultanément, lieu d’étonnement et lieu de surprise, pour tous sauf pour le chien qui l’a chassé, dans une confrontation inattendue entre le naturel et (la représentation) du surnaturel.» (PORFÍRIO, 2007, p. 6)

António Dacosta. Scène Ouverte. Paris: Centre Culturel Calouste Gulbenkian, 2007

«[…] “Festa” que le peintre évoque dans une œuvre rare de 1942, et qui émerge soudainement des brumes et des provocations de la guerre, avec un petit taureau sacrificiel, blan et doux, chevauché par un petit garçon et visité par un putto néoclassique et, en arrière-plan, un “Empire du Saint-Esprit”, le chapiteau d’un cirque ou […]

António Dacosta. Scène Ouverte. Paris: Centre Culturel Calouste Gulbenkian, 2007

«Comme son titre l’indique expressément, nous nous trouvons devant une sorte de théâtre qui rappelle aussi l’espace fermé de la grotte ou de la caverne platonique; si les planches, bien visibles au premier plan, peuvent, et doivent, être lues comme un lien commun d’origine surréaliste, ce n’est pas seulement en tant que tel que ce […]

António Dacosta. Scène Ouverte. Paris: Centre Culturel Calouste Gulbenkian, 2007

«Dans la peinture intitulée “Não há sim sem não – O Eremita”, de 1985, un souvenir gréco-latin, donc païen, est manifeste dans le fragment, à gauche, fût de la colonne coexistant avec le crâne humain, cette évocation chrétienne de la mort, alors que la figura penchée, en train d’écrire, peut être interprétée comme celle d’un […]

António Dacosta. Scène Ouverte. Paris: Centre Culturel Calouste Gulbenkian, 2007

«L’autoreprésentation est pleinement assumée dans le titre de “A Flor, a Máscara e Eu Adolescente” de 1987, où, une fois encore, surgissent, toutefois indirectement, des références chrétiennes et païennes : chrétienne est l’auréole ou l’assiette qui nous présente la tête du jeune António, figuré comme s’il agissait d’un saint Jean-Baptiste après la décapitation ; païen, […]

António Dacosta. Scène Ouverte. Paris: Centre Culturel Calouste Gulbenkian, 2007